A l'Enseigne de Snopsill

Sanctuary, un monde ravagé par la guerre qui a opposé durant 2 ans les humains et les démons...

Située dans les ruines de Tristam, l'ancienne capitale, l'auberge "A l'Enseigne de Snopsill" est réputée auprès des voyageurs. Son entrée est une trappe dissimulée au milieu des cendres de l'ancienne taverne ; celle-ci dissimule un petit escalier de bois qui s'enfonce dans le sol. Au milieu, une pancarte annonce "A l'Enseigne de Snopsill" à celui qui ignorerait où il met les pieds, le mot "Snopsill" étant tracé d'une écriture maladroite par dessus un autre nom, rendu illisible.

Au bas de l'escalier, en tournant à gauche, le voyageur fait face à une grande salle rectangulaire entièrement faite de planches. Sur sa gauche se trouvent une série de tables rondes autour desquelles quatre ou cinq personnes peuvent s'assoir. Plus à gauche encore, le voyageur en quête de tranquillité pourra prendre place dans une des alcôves ménagées à même la roche.

A droite s'étale un long comptoir, flanqué de deux portes, toutes deux surmontées d'un panneau ; la plus proche de l'entrée mène à la cuisine, tandis que l'autre conduit aux chambres. Derrière le comptoir, un petit gobelin à l'air avenant sert les clients. Il s'agit de Snopsill, le propriétaire des lieux, qui raconte à qui veut l'entendre comment il a récupéré son auberge auprès de Manfred l'usurpateur.

Enfin, tout au fond se trouve un vaste âtre, toujours bien fourni. Autour sont disposés une petite dizaine de vieux fauteuils à l'air confortable. Dans l'un d'eux, un troubadour joue de son luth des mélodies venues d'un âge oublié, tandis que sa voix majestueuse s'élève dans la salle. Tantôt somptueuse, tantôt lugubre, sa musique est d'une qualité rare. Parfois, sa capuche tombe et un bout d'oreille pointue, révélé au sus de tous, témoigne de sa nature elfique.

Tandis que la nuit tombe, la trappe grince et un pas métallique se fait entendre dans l'escalier. Quelques instants plus tard, un homme de grand taille pénètre dans la taverne.

Il porte une cuirasse, des gantelets et des bottes d'acier, finement ouvragés, qui recouvrent une tunique et un pantalon blanc. Trois fines lames courbes dépassent des gantelets, au-dessus du poignet, remontant vers le coude. Son visage est masqué par un casque d'acier, lui aussi finemement ouvragé et marqué d'une rune elfique. A son coté, une épée dont la garde, d'or et de rubis, témoigne d'une certaine richesse, de même que le fourreau recouvert de fourure. Enfin, une longue cape rouge, portant la même rune que le casque, tombe derrière lui, touchant presque le sol.

L'elfe fait quelques pas dans la salle et retire son casque, dévoilant le visage fin et allongé propre aux siens. En revanche, ses traits sont durs, bien loin de la douceur que l'on prête d'ordinaire à son espèce. Ses longs cheveux, fins et d'un noir de jais, sont attachés par un lacet de cuir et coulent librement dans son dos, à présent que le casque ne les retients plus.

Il s'approche du comptoir et dépose une pièce d'or devant Snopsill.

- Un repas et une chambre pour la nuit.

Sa voix, mélodieuse, est tranchante comme le fil d'une épée. Le gobelin, nullement impressionné, mord la pièce, puis opine du chef et lui fait signe d'aller s'assoir. Sans un regard, l'elfe s'éloigne et prend place à une des tables.

Le ciel est obscurci par des nuages noirs, l’air commence à être de plus en plus froid.
Edelia est affaiblie par ses longues journées de marche elle cherche un endroit ou passée la nuit.

Elle s’arrête devant la taverne hésite un peu avant de rentré puis fini par tiré sur la trappe, la jeune femme pénètre dans l’enseigne descend les escalier sur la pointes des pieds.

Sa méfiance la pousse à rester sur ses gardes, son entré ne passe pas inaperçu.
Sa longue cape est en velours noir et fourré de fourrure de loup cache sa longue silhouette.

Elle défait le petit nœud en satin qui la ferme laissant ainsi entrevoir sa longue robe aux manches pagodes bordé de dentelle.

Son regard est aussi glacial qu’une nuit d’hiver, ses cheveux sont noir et forme de jolies boucles qui tombe sur ses reins.

Malgré son air glacial on lis encore les traces de l’enfance la douceur et la fragilité sur son visages.
Elle regarde autour d’elle puis fini par trouver le comptoir, la jeune femme sort sa bourse et demande une chambre pour passé la nuit.

La nuit est déjà tombée lorsque Niënna pénétre dans la taverne. Son visage est rosi par le froid de l'exterieur. Elle secoue la tête, faisant glisser sa capuche, et liberant sa longue chevelure d'un blond cendré.

Elle est vétue d'une longue robe bleu nuit, en partie cachée par une longue cape noire. Dissimulée dessous, on entrapercoit à peine la longue épée finement ciselée.

D'un pas quelque peu hesitant, traduisant sa fatigue, elle se dirige vers le comptoir, et demande une chambre.

Snopsill regarde les deux jeunes femmes avec méfiance, puis, après un moment d'évidente hésitation, leur dit d'un ton dédaigneux :

- Désolé mes p'tites dames, mais on est complet. Maint'nant si vous vouliez bien...

Venue de l'autre bout de la pièce, une voix mélodieuse et tranchante le coupe.

- Ma pièce payera aussi leur chambre. Je suis certain que tu trouveras à les loger de manière décente.

Le gobelin grimace. Il est évident qu'il n'aime guère l'idée d'héberger les deux femmes, mais l'appât du gain finit par l'emporter et il opine, un sourire forcé aux lèvres.

- J'd'vrais pouvoir arranger ça, oui. Si vous voulez bien m'excuser.

Et il retourne au comptage de ses bouteilles.

Niënna se tourne vers celui qui vient de leur fournir son aide.
_ Merci, dit elle avec un sourire. C'est fort aimable de votre part de vous préocuper de notre sort... En quel honneur?

L'elfe lui rendit un sourire amusé puis, d'un geste élégant, invita les deux jeunes femmes à s'assoir à sa table.

- Par bonté d'âme, répondit-il sans se départir de son sourire. Ou parce que vous avez éveillé ma curiosité. Ou enfin parce que vous semblez avoir voyagé et pourriez m'être utile. Je vous laisse, à toutes deux, choisir la réponse qui vous convient.

_ Et en quoi pourrions nous vous être utile? Demande Niënna, intriguée, tout en prennant place en face de l'elfe.

L'elfe fit mine de réfléchir.

- Voyons... Egayer ma soirée, me guider dans les environs ou encore...

Avec une rapidité telle qu'il était presque impossible de suivre son mouvement, il tira une dague de sa ceinture, la fit tourner dans sa main et la posa sur la table, devant lui. L'arme était finement ciselée et très semblable à l'épée de Niënna.

- ... me renseigner sur cette dague.

_ Merci pour la chambre cela n’était pas nécessaire, vous auriez pas du vous donnez autant de peine pour nous…

_ Cet dague m’est familière m’est je ne peux rien dire je ne me souviens plus.

_ Désolé si ma compagnie n’est pas agréable je n’aime pas parler aux inconnus.

La seconde phrase de la jeune femme semblat éveiller la curiosité de l'elfe. Il se pencha légèrement en avant, la fixant dans les yeux.

- Vous êtes bien sûre de ne point vous rappeler ? Le moindre détail pourrait m'être d'une grande aide.

Niënna n'a besoin que d'un coup d'oeil pour se rendre compte d'ou venait cette dague.

_ Quand à moi, je me souviens très bien de ce genre d'armes, dit elle tout en découvrant légérement sa propre épée si semblable. Les mêmes étaient fabriquées dans mon village, avant que celui ci soit dévasté....

L'elfe se renfrogna.

- Dévasté, dites-vous ? Voilà qui est génant. Pensez-vous être la seule survivante, ou quelqu'un possédant ce genre d'armes pourrait-il avoir réchappé ?

Niënna lui jete un regard noir.
_ Génant? Le terme est un peu leger....Quand à d'éventuels survivants, je crains que seuls les traitres qui ont permis ce massacre puisse encore vous renseigner. Je n'ai moi même du ma survie qu'à mon absence au moment de l'attaque...

L'elfe s'abîma dans la contemplation de la lame posée devant lui. La frustration se lisait sur son visage. Il marmonna quelques mots en elfique, vraisemblablement des jurons.

- Déception, déception... murmura-t-il d'un ton plus léger. Pourrai-je au moins connaître le nom de ce village ?

_ Zanarkand, répond Niënna. Mais pourquoi cette dague vous interresse t'elle à ce point?

L'elfe soupira.

- S'il me faut conter cette histoire, autant commencer par le début. Je me nomme Sindallë, j'appartient au Clan du Corbeau. J'ai participé aux dernières batailles de la guerre, aux côté d'un ami intime. Alors que nous rentrions à Valandir, après l'ultime bataille, nous sommes tombés dans une embuscade montée par des bandits et avons été séparés au cours du combat. De mon ami, je n'ai trouvé que le cadavre, cette dague pronfondement enfoncée entre les côtes... Je chercher à présent son meurtrier, afin de lui faire payer de son sang son infamie.

Le visage d’Edelia se déforma de tristesse.

_ Nous avons tous perdu des êtres chère, j’ai perdu ma famille durant cet guerre. Tout mes sincères condoléance pour votre ami.
Je comprend mieux votre intérêt pour la dague, je ne peux vous renseigné malheureusement, j’espère que vous pourrez venger votre défunt…

Elle ne pu finir sa phrase car la peine l’avait submergée.

_Je comprend votre desir de vengance, et serait ravie de pouvoir vous venir en aide, repond Niënna. Mais je ne saurais guère comment.

Après avoir jeté un furtif coup d'oeil à Edelia, Sindallë se reconcentra sur Niënna.

- Il y a bien des manières d'aider, mais sans savoir quelles sont vos compétences, vos connaissances et ce que vous êtes prête à faire, je crains de ne pas être plus avancé que vous.

Non loin de l’elfe et des deux jeunes femmes ,était installé un jeune guerrier vêtu d’un plastron et du reste d’une armure ébréchée ; son heaume était posé à côté d’une bonne dizaine de chopes .Ce jeune guerrier avait sans nul doute abusé un peu trop de la boisson et il s’etait amusé à écouter leur conversation. Dans un élan de spontanéïté il se leva, se diriga vers le groupe et se présenta a voix haute
-«Je me nomme Horiadrim …. Hic et j’ai déjà vu cette da…gue là !! Durant mes nombreux voyages hic… oui je l’ai vue …hic sur une stelle en pierre elle etait là gravée dans la roche hic … je pourrai peut-être vous y condu…ire hic »
Et à ce moment-là le guerrier s’effondra sur le sol.

++ Post édité pour enlever les (nombreuses) fautes d'orthographe et de dactylo++

- Wolion

Edelia se leva et versa un grand verre d’eau sur le visage du jeune guerrier.

-Reprenez vos esprits ! vous sentez vous mieux? c’est très impolis d’écouter aux portes...

Elle s’accroupie pour mieux voir son visage.

-Pardonné ma brutalité je m’appelle Edelia venez vous asseoir avec nous…

Tiens, le nom de ce perso ne viendrait-il pas de Diablo II ? Bah comme Tristam en fait, adapté de Tristram.
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Sindallë soupira. Un poivrot, il ne manquait que ça. Silencieux, il fixait Horiadrim, attendant de voir ce qu'allait faire l'humain.

Horiadrim reprit ses esprits et répondit :
" Je m'escuse de m'être comporté ainsi, je me suis soulé pour oublier,les nombreux combats que j'ai vécu m'ont tué mentalement mais voila ou j'en suis. Je parlais de quoi au juste avant de tomber comme la loque que je suis ?"

Edelia regarda Horiadrim avec beaucoup de compassion.

-Vous n’oublierez rien en vous enivrant mais je comprend votre réaction… Vous nous avez dit que vous aviez déjà vu la dague et qu’elle était gravée dans la roche.