L’enfant lune
Dans un matin de mai,
Le fils du ciel,
Retourna à la terre
Sans un mot il, fit son cocon,
Pour renaître un jour, là
Où l’humanité aura changée.
L’enfant pleura dans sa chrysalide,
Loin des siens, il avait peur, puis,
S’endormi. Quand il reviendra, la
Peur l’aura abandonné car tout
Le monde l’aimera. Ce jour viendra,
Et il retournera là-haut, parmi les étoiles.
L’homme endormi
Berce, toi, l’homme courageux,
La douce froideur t’enivrant l’âme,
Dans ton lit, porte close a nos yeux,
Pour ne pas voir ton visage
Toi qui est dans le noir, avide
De ta seul présence maintenant putride
Ne gratte pas ta porte de bois de tes ongles,
Ce ne sont pas nos mains qui y frappent,
Ce sont les roses et leurs pétales,
Qui tombent avec nos larmes de cristal
Ton habit se veut noir, embrassant la fange,
Elle rentrera et te rejoindra dans ton sommeil,
Glissant dans ta bouche sans que tu la manges,
S’infiltrant en toi, remplacent ton sang.
Repose- toi maintenant, tout est inévitable,
Car l’artiste a gravé ton nom dans la pierre,
avec le burin de la peine, il y a cette inscription,
Effaçable par la volonté des ages…
Ne pleure pas, aucune larme ne coulera,
La croix, sur ta porte est imposée,
Ne crie pas, aucun son ne sortira,
Les clous, sur ta porte sont rentrés,
Ne bouge pas, aucun membre ne suivra,
La terre, sur ta porte est tombée…
Dors maintenant, tout est terminé,
La brise, sur ton visage, jamais plus ne soufflera
Le soleil sur ton visage, jamais plus ne brillera,
Car la porte, pour la dernière fois s’est fermée…
Nebula
Pale azure d’un matin sans jour
Avec la lune comme seul pourtour
Astre baignant dans l’éther des cieux
Etiolant ces feux gisants a mes yeux
Comme tu est belle, divine Morphée
Je veux vivre a te contempler
Etale tes lentes brumes nocturnes
Sur le chemin de cette triste complaisance
Sur le triste destin d’un poète taciturne
Qui par la plume exprime sa démence
Et pleure pour tes hideuses mortifications
Car de la lumière tu es l’ennemi prémices
Car du dualisme tu es la mauvaise création
Et dans la fange l’on veut que tu pourrisse…
J’ai écrit d’autres textes (qui sont nombreux) mais j’ai une préférences pour ceux- la. Ils ont plusieurs année de différence, le premier ayant été écrit il y a 4ans. J’espérais, un jour, pouvoir en faire un recueille, mais pour l’instant cela ne reste qu’un doux fantasme…n’en ayant pas encore assez ce projet s’arrête a une protection de la Sacem (ma parano fait que j’ai peur qu’on me les vole, mais pour la première fois je les diffuse sur le net. Avant je n’autorisais même presque personne a les lire…Alors, un premier pas vers la guérison ?...)