LES MODULES ETRANGES
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Les Junkies Sex Dreams écrivent une musique située à la frontière entre l’électro et le Rock.
Électro pour les sons de synthèses et les batteries virtuelles. Rock pour l’ajout d’instruments électriques et l’esprit décadent.
La forme de la chanson, simple, structurée en couplets et refrains, offre une toile colorée, réhaussée par les teintes de la voix.
Le chant aux timbres New-Wave récite des textes poétiques, composés autour de thèmes récurrents : l’addiction ; la fuite du spatio-temporelle ; la négation du soi matérialisée par l’emprisonnement au sein d’une bulle ; le rêve habité par des icônes Rocks à la sexualité ambivalente, elles-mêmes perdues dans un dédale onirique parallèle.
Trois artistes décident de fonder Junkies Sex Dreams en 2003, fort de l’expérience qui unissait ces trois amis de lycée depuis la fin des années 1990 alors qu’ils étaient emportés par la vague électro provenant de la scène underground allemande et française.
L’âme du groupe, MKL, compose les musiques autant qu’il les arrange, les remixe ou les programme, à partir de ses machines, de ses tuyaux et de ses guitares. Son inspiration puise autant dans son expérience de musicien itinérant que dans celle de l’étude de la musique à l’université.
Aux sons des instruments s’ajoutent ceux des textes de l’auteur Njaka. Ce dernier poursuit avec les Junkies son travail d’écriture de nouvelles expérimentales (sous le pseudonyme de Zaäk Å.) et revendique un genre personnel, l’electrobeat suicide fiction, métissage entre le conte moderne africain et la littérature techno.
La voix d’Isthmaël Fatîh est le ciment qui lie les deux composantes fondamentales de l’esprit des Junkies. Ce chanteur est issu de la scène électro-gothique, qui, après avoir mené plusieurs projets, fonde en solo Morphoex en l’an 2000.
En 2004, Junkies Sex Dreams sort un premier album éponyme, auto-produit, composé de 14 titres, desquels se distinguent plusieurs morceaux-phares, comme You are in Danger, Amis poètes, Funny Gaps ou Blue Robot .
De nouvelles compositions complètent le répertoire du groupe.
Certaines d’entre elles, comme Sexy poison ou Oppression, figurent sur un 4 titres intitulé Brain revolution et édité à l’occasion du concert inaugural (9 décembre 2006, Emporium Galorium, Rouen).
En live, les Junkies mettent à profit toutes les compétences du groupe :
le compositeur MKL ajoute aux sons électroniques des riffs de guitare, Njaka peint des ambiances subtiles au synthétiseur, le chanteur Isthmaël Fatîh joue avec les mots tout en jouant des mimes, qui répondent au visuel signé MKL projeté sous forme de clips en arrière-plan.
Participent à la performance scénique le bassiste Naoje Campbell’s et le flûtiste Al Caprone. | |
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